Le Parc national de Port-Cros a organisé le 23 juin, sur l’ile de Port-Cros, une journée dédiée à la biodiversité sous-marine des petits fonds. Les BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) en apprentissage y était conviés.

Au programme, inauguration du nouveau sentier sous-marin de la plage de La Palud et vernissage de l’exposition de Vincent Bardinal, « Les charmes fugaces de Méditerranée », au Fort de l’Estissac.

 

Inauguration du sentier sous-marin de la Plage de la Palud

 

Premier parc maritime européen, le Parc national de Port-Cros recèle une faune et une flore vivaces et diversifiées, qui comptent parmi les plus beaux fonds marins de notre planète. Comme les forêts ont leurs chemins, les montagnes leurs sentiers, la Méditerranée a son parcours qui s’effectue équipé d’un masque, d’un tuba et de palmes.

Il vient d’être entièrement rénové avec le soutien de la Fondation d’entreprise TotalEnergies Foundation. Ce sentier propose, sur une distance de 200 mètres et une profondeur maximale de 10 mètres, de découvrir la richesse aquatique de cette partie de la Méditerranée en 6 panneaux. Un panneau d’accueil sur la plage recommande aux nageurs de toucher… mais uniquement avec les yeux, pour ne pas effaroucher les espèces. Il met aussi en garde contre les coups de palmes malheureux qui détruiraient irrémédiablement l’écosystème marin, comme les précieux herbiers de posidonie.

Ce sentier, premier du genre en Méditerranée, a ouvert la voie de la création d’un réseau de 9 sentiers sous-marins sur toute l’Aire Maritime Adjacente du parc national de Port-Cros.

Une journée pluvieuse qui n’a pas empêcher les apprenants du BTS GPN, accompagnés de leur professeure de Biologie, de tester le nouveau sentier en présence des équipes du Parc national et leurs partenaires.

 

Vernissage de l’exposition Les charmes fugaces de Méditerranée

L’exposition présentée tout l’été au Fort de l’Estissac, s’inspire du projet de sentiers sous- marins et met en lumière des espèces communes, petites, protégées, rares, emblématiques, mais toutes se trouvant dans moins de 5 mètres de profondeur.

Soucieux d’avoir un impact minimum sur le milieu dans lequel a pu évoluer, Vincent Bardinal a effectué la plupart des photos en apnée et à la lumière naturelle.

Les élèves ont pu profiter des explications (et des anecdotes) de Vincent Bardinal durant toute la visite de l’exposition.